
LE plateau du Festival d'Avignon 2015 : Underground Comedy Club Enorme TV – Best Off - le 10 juil. 2015
Cet été, pour la première fois, l’Underground Comedy Club sort de sa cave pour prendre ses quartiers au Festival Off d'Avignon 2015 du 3 au 26 juillet à 22h10 au théâtre Le Palace (38 cours Jean Jaurès 84000 Avignon). Avec son partenaire Enorme TV, la seule chaîne TV d’humour gratuite de la galaxie, l'Underground Comedy Club, présente BEST OFF : tous les soirs 5 humoristes différents (des grands noms de l’humour et les talents de demain) se partageront la scène du Palace pendant 7 min chacun. Parmi eux : Yacine Belhousse et Dedo (rendus célèbres par le Jamel Comedy Club), Sanaka (qui a affiché complet lors de ses 2 derniers festival Off d’Avignon), David Azencot, Oldelaf, A...
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Daniel Camus, vainqueur du concours Premières scènes et du prix Millandy au festival du Souffleur d'Arundel. D'où vous vient l'envie d'être seul sur scène ? J'ai commencé par jouer en duo, il y a quatre ans. Aujourd'hui, je travaille toujours avec la compagnie du café-théâtre à Nantes. J'ai aussi eu un rôle et joué dans une comédie. Dans le même temps, je me suis lancé dans l'écriture, j'ai toujours aimé rire et faire rire, trouver des « vannes ». Après les avoir notées, je me suis dit : qu'est-ce que je peux en faire ? Avec Erwan Guynot, co-auteur, nous avons mêlé nos écritures. Mon one-man-show est lancé depuis février. Je suis inspiré de ce que je vois, je fais aussi beaucoup d'autodérision, par exemple autour de ma peur de l'eau. J'ai envie d'être sur scène avec le public comme avec un groupe d'amis à l'apéro. Que vous apporte le fait d'être en résidence au Millandy ? C'est déjà une grande satisfaction d'avoir accédé à la finale au festival du souffleur d'Arundel car c'est le résultat du vote du public. La résidence me permet d'avoir de nouveaux regards sur mon travail, on est accueilli par une super équipe. Elle me permet de valider le plan d'éclairage qu'on avait préparé, avec des améliorations apportées par Matthieu. Mon objectif est surtout de créer une version « courte » de mon spectacle, un format dit « parisien » d'une heure maximum. C'est difficile parce qu'il faut couper des choses que l'on a écrites, tout en gardant l'esprit et le caractère du spectacle. On verra le résultat vendredi avec la réaction du public.